par Margot et Andréa
Description et analyse de la couverture
Sur la couverture on voit un cochon qui tient de partitions et dans le fond ce qui semble être la ville de Leningrad.
Travail de recherche
On a découvert que se cochon représentait en réalité le caporal Vlakov qui est le seul survivant d’un commando envoyé par Staline afin d’apporter une partition de musique à un orchestre sensé jouer pour animer la population et les motiver à se battre pour préserver leur terre. Le but de la manœuvre à la limite de l’absurde (qui a d’ailleurs atteint ses objectifs) était d’apporter un petit moment de répit, une impression d’éternité, le temps du morceau et faire oublier ce qui les attendaient aux assiégés.
Contexte historique
L’action se passe avant et pendant la prise par les nazis en 1941 qui a eu lieu à Leningrad (actuellement Saint Pétersbourg) un peu avant le siège d’Hitler et son armée qui a duré 900 jours (du 8 septembre 1941 au 18 janvier 1944). Cette BD est en partie un résumé de la résistance qu’ont opposé les russes aux allemands causant 1 800 000 morts. Ils ont ainsi proclamé à la face du monde que l’URSS ne se rendrait jamais face à l’agression nazie.
Interprétation
Cette BD est quelque peu dérisoire parce qu’au lieu d’apporter des armes ou des vivres la mission du personnage principal est d’apporter une partition de la 7ème symphonie de Chostakovitch dans la ville assiégé à un orchestre assiégé sous ordres de Staline lui même. C’est une fiction animalière, qui personnifie des humains en cochons montrant ainsi la sauvagerie de la guerre, et à la foie un fragment d’histoire pure.
Le personnage principal
Le personnage principal est Vlakov, l’homme d’armée qui apporte la partition à l’orchestre sous ordres de Staline lui même.
Analyse d’une page de la BD
La scène choisi est page 98/99, elle décrit l’action après que Vlakov est apporté la partition à l’orchestre. Sur cette scène on voit le chef d’orchestre qui agite sa baguette dans une main en tenant sa partition dans l’autre. Pendant ce temps le violoniste lâche son violon au moment même ou la chanson s’achève. Cela crée un contexte ironique qui contraste avec les paroles dites par le personnage principal qui est hors chant mais qui contemple bien la scène.
«Au point que ce petit moment d’éternité fit oublier un instant, tant de morts, tant d’atrocités, tant de souffrances.»
Cette phrase est ironique car elle dit que le fait que le peuple se distraient avec la chanson les épargne momentanément de la réalité qui les entoures mais en réalité ils sont toujours au milieu de la mort car le violoniste meurt à force de l’âge et de la fatigue (il en a déjà trop vu.) De plus les vignettes sont en déséquilibre car il y en a des grandes, des petites, de plus larges et des plus allongés.
Citation: Les dessins sont imaginaires mais les paroles sont réelles.
Lien:http://chezmo.wordpress.com/2011/05/20/lutte-majeure-ceka-borris/